Exploration de la médecine dans le croissant fertile de la Mésopotamie

Médecine en Mésopotamie

En Mésopotamie, la guérison était ancrée dans l’utilisation de substances naturelles, qu’elles soient fournies par la nature elle-même ou modifiées par l’intervention humaine. Les remèdes étaient principalement à base de plantes, cultivées dans des jardins médicinaux ou obtenues dans des lieux exotiques. Ces pratiques reflètent une compréhension ancienne de la connexion entre la nature et la santé.

Diversité des matériaux médicinaux de la Mésopotamie


Outre les plantes médicinales, d’autres matériaux étaient utilisés, tels que des pierres, des minéraux, ainsi que des produits d’origine animale comme la viande, les œufs, le lait, le fromage, la laine, les os et les tendons. Les textes thérapeutiques détaillent les procédures de préparation et d’application de ces substances sur différentes parties du corps du patient. Ces pratiques variées soulignent la richesse de la pharmacopée mésopotamienne.

Étiquettes de validation et histoire des traitements

Les remèdes considérés comme efficaces étaient souvent marqués de labels tels que « essayé et vérifié » ou « collyre d’Hammourabi », soulignant ainsi leur efficacité. Cependant, les sources écrites ne capturent que les recettes médicales réussies, laissant dans l’ombre une histoire d’essais et d’erreurs qui a conduit à la découverte de traitements efficaces.

Deux approches majeures de la guérison en Mésopotamie

En Mésopotamie, la médecine s’appliquait principalement  de deux manières :

  • En externe, sous forme de bandages, pommades et bains curatifs,
  • En interne, à travers des potions, tampons, suppositoires et lavements.

La compréhension exacte de la relation entre les maladies spécifiques et les procédures de guérison reste nébuleuse. Toutefois, il semble que la médication interne visait principalement les affections internes. Telles que les problèmes respiratoires, gastro-intestinaux, rénaux, urinaires, et les maladies rectales.

Complexité des traitements et pratiques simultanées

En générale, les médicaments s’appliquaient à l’extérieur lorsque la maladie touchait une partie externe du corps. Par exemple, comme la peau, les cheveux ou les yeux. Cependant, toutes les formes de médicaments s’utilisaient pour traiter divers problèmes de santé. Néanmoins, ils n’offraient aucune indication sur les motivations sous-jacentes à l’utilisation d’un pansement pour une maladie interne. Dans ce cas, ils prescrivaient plutôt une potion de guérison pour un problème dermatologique. Parfois, ils utilisaient plusieurs formes de médicaments simultanément. Notamment pour traiter un problème de santé particulier, témoignant de la complexité des approches thérapeutiques.

En Mésopotamie, la pratique médicale prospérait dans une région géographique comprenant le croissant fertile formé par les vallées des fleuves Tigre et Euphrate.


Les civilisations mésopotamiennes, telles que les Sumériens, les Akkadiens, les Babyloniens et les Assyriens, ont contribué à l’évolution de la médecine dans cette région.

Jardins médicinaux et échanges exotiques

Les jardins médicinaux étaient cultivés dans cette région, servant de source essentielle pour les plantes médicinales. En parallèle, les échanges commerciaux avec des lieux exotiques lointains ont permis l’acquisition de plantes spécifiques, enrichissant ainsi la pharmacopée mésopotamienne. Ces interactions ont créé un milieu propice à l’exploration et à l’adoption de diverses pratiques médicales.

Pratiques médicales dans les sociétés mésopotamiennes

Les prêtres ou des guérisseurs contrôlaient la médecine en Mésopotamie. En l’occurrence ceux-ci jouaient également un rôle important dans les pratiques religieuses. Cette approche intégrée reflète la perception mésopotamienne de la maladie, souvent considérée comme le résultat de forces surnaturelles ou de déséquilibres spirituels.

Diffusion des pratiques médicales

Les textes thérapeutiques et les échanges culturels ont joué un rôle crucial dans la transmission et l’évolution des pratiques médicales au sein de cette région.

Ainsi, la médecine en Mésopotamie s’ancrait dans le contexte géographique, culturel et social spécifique de cette région. Où les interactions entre l’homme et la nature ont donné naissance à des approches médicales riches et diversifiées.

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