Vendredi 20 mai 2022, la Santé publique France a signalé qu’il y a désormais 5 cas confirmés de monkeypox sur le territoire français. Elle a aussi indiqué que 15 autres sont en cours d’analyse. Pour l’instant, aucun de ces 20 patients n’est suspecté de présenter des signes de décès. Mais quelle est cette maladie ? D’où vient-elle ? Existe-t-il des traitements pour la soigner ? Nous vous donnons dans cet article tout ce que nous savons sur la variole du singe !
La variole du singe : Qu’est ce que ?
La variole du singe, également appelée « monkeypox » et désignée sous le nom scientifique « orthopoxvirose simienne », est une maladie infectieuse causée par un virus appelé « orthopoxvirus ». La découverte de cette zoonose remonte dans les années 1970 et les premiers cas de monkeypox ont été observés dans les zones forestières d’Afrique centrale et occidentale par le biais de rongeurs ou de primates sauvages.
La variole du singe s’est propagée en 2003 en dehors de l’Afrique. Elle s’est notamment répandue aux États-Unis. D’après les recherches effectuées par les médecins qui ont pris en charge le traitement, les sujets infectés avaient principalement été en contact avec des chiens de prairie domestiques infectés par des rongeurs africains. Depuis lors, le virus s’est propagé, mais avec une légère propagation. En ce moment, il est présent dans de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et la France.
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Comment elle se transmet ?
La transmission du virus porté par la variole du singe se fait entre l’animal et l’homme. Il se contamine lors d’un contact direct avec du sang ou des liquides biologiques infectés. Il peut également se transmettre par des lésions cutanées ou des muqueuses. Le plus souvent, elle se manifeste lors de la manipulation d’animaux morts, mal préparés ou mal cuits, selon les données de l’OMS. La transmission du virus entre humains se produit essentiellement par des gouttelettes lors de contacts prolongés.
Quels sont les symptômes ?
Lorsqu’une personne est infectée par le monkeypox, la période d’incubation peut aller de 5 à 21 jours au maximum. L’infection commence par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et de l’asthénie. Elle entraîne également un gonflement des ganglions lymphatiques.
Une éruption cutanée apparaît après un à trois jours ou plus. Celle-ci se manifeste d’abord sur le visage et peut se propager à d’autres parties du corps, notamment les paumes, la plante des pieds et les organes génitaux. D’autres muqueuses comme la sphère ORL et la conjonctive sont aussi parfois visées. La peau est directement touchée. La lésion passe par divers stades allant de la macule, en passant par la papule, la vésicule, la pustule et jusqu’à la croûte.
La période de la maladie dure environ 2 à 3 semaines. La personne infectée est contagieuse à partir du moment où les symptômes apparaissent, et ce, jusqu’à ce que les lésions cutanées, y compris la chute des croûtes, soient complètement disparues.
Quels traitements utiliser contre la variole du singe ?
Pour le moment, on ne dispose d’aucun traitement destiné à lutter contre le virus de la variole du singe. Par contre, selon l’OMS, les médicaments prévus pour le traitement de la variole humaine, y compris le vaccin, seraient applicables à ce virus.
Or, selon le Dr Carignan, ce vaccin est voué à perdre son efficacité. Il précise que les médicaments antivarioliques ne serviront qu’à traiter de rares cas graves. Les vaccins sont utilisables pour la « prophylaxie post-exposition », autrement dit pour préserver les personnes qui ont été en contact étroit avec le malade.