En France, il y a des vaccins qui sont exigés par la loi, tandis que d’autres sont facultatifs mais fortement recommandés. Les vaccins obligatoires incluent ceux destinés aux nourrissons et aux bébés jusqu’à l’âge de deux ans, et leur liste peut être modifiée chaque année en fonction des risques d’épidémie et de propagation de maladies. Il est donc crucial de rester informé à ce sujet. Dans cette optique, nous allons vous présenter de manière détaillée les vaccins obligatoires actuels ainsi que leur calendrier de vaccination en fonction de l’âge.
Les vaccins obligatoires en 2023
Depuis janvier 2018, onze vaccins sont obligatoires pour les enfants nés à cette date ou après en France. Il convient de noter qu’auparavant, seuls trois vaccins étaient obligatoires, à savoir ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Aujourd’hui, la liste des vaccins obligatoires s’est élargie pour inclure plus de dix maladies, notamment :
- La diphtérie,
- Le tétanos,
- La poliomyélite (DTP),
- La coqueluche,
- La rubéole,
- La rougeole,
- L’hépatite B,
- La bactérie Haemophilus influenzae B,
- Les oreillons,
- La bactérie pneumocoque,
- La bactérie méningocoque C.
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Les vaccins les plus recommandés
Il est recommandé d’avoir recours à certains vaccins dans des circonstances spécifiques, bien qu’ils ne soient pas obligatoires. Ces vaccins incluent le BCG pour prévenir la tuberculose dans les zones à haut risque, ainsi que les vaccins pour la varicelle, la grippe, le zona, l’hépatite A et les papillomavirus humains (HPV) pour les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans.
Les vaccins obligatoires : À quel âge et quand faire les rappels ?
- Les vaccins obligatoires contre 7 maladies à partir de 2 mois
Le programme de vaccination pour les nourrissons comprend des injections contre plusieurs maladies. Les premières vaccinations se font en deux étapes, la première à l’âge de 2 mois et la seconde à l’âge de 4 mois. Les maladies contre lesquelles les vaccinations sont effectuées comprennent la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’Haemophilus Influenza de type B, l’hépatite B et le pneumocoque.
Il est important de noter que ces vaccins sont essentiels pour protéger les nourrissons contre ces maladies potentiellement mortelles. Les rappels de ces vaccins doivent être effectués à l’âge de 11 mois pour renforcer l’immunité du nourrisson et garantir une protection à long terme contre ces maladies. Les parents devraient toujours consulter leur médecin pour plus d’informations sur les vaccins nécessaires pour leurs enfants.
- Vaccination contre le méningocoque à 5 mois
La vaccination contre le méningocoque de type C est un moyen efficace de se protéger contre les septicémies et les méningites causées par cette bactérie. Selon les recommandations en vigueur, la première injection du vaccin contre le méningocoque C doit être administrée à l’âge de 5 mois.
Un rappel est ensuite nécessaire à l’âge de 12 mois pour renforcer l’immunité de l’enfant. Cette vaccination est essentielle pour prévenir les infections invasives à méningocoques, qui peuvent entraîner des complications graves, voire mortelles. Il est donc important de respecter le calendrier vaccinal recommandé pour assurer une protection optimale contre cette maladie infectieuse.
- Première injection du vaccin ROR à 12 mois
Depuis le 1er janvier 2018, le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) est obligatoire pour tous les nourrissons. Ce vaccin est administré en deux doses, la première étant administrée à l’âge de 12 mois et la seconde entre 16 et 18 mois.
Pour les personnes nées après 1980 mais avant 2018, il est possible de se faire vacciner contre la rougeole en effectuant un rattrapage vaccinal. Ce rattrapage nécessite l’administration de deux doses du vaccin, avec un intervalle d’au moins un mois entre les deux.
Il est également fortement recommandé à toutes les adolescentes ou femmes en âge de procréer de recevoir deux doses du vaccin ROR pour se protéger contre la rubéole avant la grossesse. Cette vaccination à base de virus vivants atténués doit être effectuée sous stricte contraception ou au moins un mois avant toute tentative de grossesse.
Vaccins obligatoires : que se passe-t-il en cas de manquement à la loi ?
Le refus des vaccins obligatoires n’est plus passible de sanctions pénales spécifiques. Cependant, cela peut mettre un enfant en danger en le rendant vulnérable à la maladie, et cela peut également exposer d’autres enfants à la maladie. Cette nouvelle obligation sanitaire peut susciter du scepticisme chez certains parents, qui peuvent avoir des doutes quant à la sécurité des vaccins.
Il est important de souligner que la vaccination est une mesure de prévention essentielle pour protéger la santé d’un enfant et de la communauté en général. Les vaccins sont obligatoires et sont rigoureusement testés et sont considérés comme sûrs et efficaces pour prévenir de nombreuses maladies évitables. En choisissant de ne pas vacciner votre enfant, vous prenez le risque de le rendre vulnérable à des maladies potentiellement graves et mortelles.
De plus, dans certains cas, les enfants non vaccinés peuvent se voir refuser l’accès à l’école ou à la crèche, ce qui peut avoir des répercussions sur leur éducation et leur socialisation. Il est donc envisageable de suivre les recommandations de vaccination, en consultant votre médecin traitant ou en vous référant aux recommandations des autorités sanitaires.
Existe-t-il des vaccins obligatoires pour les adultes ?
Il est important de noter que les vaccinations obligatoires ne concernent que les enfants. Toutefois, les adultes peuvent également être soumis à certaines vaccinations.
Le vaccin contre le Covid-19
En France, le gouvernement ne contraint pas les citoyens à se faire vacciner contre la Covid-19, mais il recommande fortement certaines tranches de la population à le faire. Une couverture vaccinale étendue est également considérée comme plus efficace contre le virus. L’État insiste donc sur l’importance de la vaccination, non seulement pour se protéger soi-même, mais aussi pour protéger les autres.
La stratégie vaccinale contre la Covid-19 est en cours de déploiement, avec les seniors résidant en EHPAD et les personnes fragiles prioritaires en raison de leur âge ou de leur état de santé étant les premiers à pouvoir se faire vacciner. Les recommandations de priorisation de la Haute Autorité de Santé sont suivies pour permettre à toute la population d’avoir accès à la vaccination contre la Covid-19.
Le vaccin contre la grippe
Bien que la vaccination anti-grippale ne soit pas obligatoire, elle est vivement recommandée pour les personnes âgées et vulnérables. Chaque année, une campagne de vaccination contre la grippe est organisée à partir d’octobre.
Le vaccin contre la grippe est prioritairement disponible pour les femmes enceintes, les personnes atteintes d’obésité ou de pathologies chroniques. Les professionnels travaillant dans le secteur médico-social, ainsi que les proches de nourrissons présentant un risque de développer une forme grave de la grippe ou de personnes immunodéprimées, sont également encouragés à se faire vacciner.