L’Afrique est une terre ancienne pleine de richesses. Ce continent est également le cœur de cultures diverses. De nombreux pays d’Afrique subsaharienne ont connu des périodes épidémiques répétées qui ont décimé de nombreuses populations. En raison des mauvaises conditions d’hygiène, du manque de ressources et d’infrastructures médicales, l’Afrique abrite de nombreuses maladies mortelles. Dans cet article, nous allons présenter les maladies meurtrières en Afrique.
Le virus Ebola
Le virus Ebola, également appelé FHV pour Fièvre hémorragique virale, est l’une des maladies meurtrières du continent africain. En 2014, c’est la maladie la plus véhiculée dans les médias. Cette maladie mortelle est notamment virulente et contagieuse. 5 formes de ce virus existent. La dernière apparue appelée « ebolavirus Zaïre » ainsi que « ebolavirus Soudan » sont les plus dangereux entre eux et qui ont causé de milliers de morts.
Les symptômes peuvent être confondus avec ceux du paludisme ou du choléra. Mais ce qui la différencie, c’est qu’ils évoluent parfois vers le délire, les convulsions, les hémorragies et le coma quand ce n’est pas la mort.
Malheureusement, la population africaine n’a pas trouvé de remède naturel pour combattre le virus Ebola. Mais ils prodiguent des soins symptomatiques tels que le maintien d’une bonne pression sanguine, le contrôle des pertes de sang, l’apport d’oxygène si nécessaire, la réhydratation, etc.
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Le paludisme
Le paludisme, également appelé malaria, est considéré depuis longtemps comme la maladie la plus meurtrière en Afrique, notamment dans les régions subsahariennes. Cette maladie entraîne la mort de 1 à 3 millions de personnes chaque année.
L’agent pathogène du paludisme est transmis par les moustiques. Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à plusieurs mois après la piqûre. Maux de tête, frissons, fortes fièvres sont des symptômes courants. Ils sont suivis de problèmes neurologiques, d’anémie et de défaillance des organes vitaux. Si le paludisme n’est pas traité rapidement, il peut entraîner le coma et même la mort.
Pour combattre le fléau de la malaria, les Africains utilisent une plante naturelle appelée artemisia. Pour ce faire, ils font tremper les artemisia dans de l’eau bouillante. Ils la consomment ensuite. Le traitement dure environ 7 à 11 jours.
Le SIDA
Le sida est également la cause de plusieurs millions de décès chaque année en Afrique. Présente dans plusieurs pays développés, cette maladie mortelle touche aujourd’hui environ 35 millions de personnes dans le monde, dont 24 millions, soit près de 70%, en Afrique.
Le sida se transmet par les fluides corporels, à l’exception de la salive. Il se propage surtout dans les régions où les moyens de protection sexuelle sont limités ou inexistants. Il est également virulent dans les régions où l’utilisation de seringues non stériles est répandue. Une fois le virus activé, il affecte le système immunitaire, qui devient déficient, rendant le patient particulièrement vulnérable.
Le moringa est la plante antioxydante que les Africains utilisent pour lutter contre le VIH/SIDA. Cette plante est connue sous le nom de « ben ailé », « arbre à baguette », « nebéday » ou « zôgala gand ». Elle est même parfois appelée « arbre miracle ».