Le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) est un type d’arbre qui pousse dans tout l’hémisphère Nord et ce, malgré sa dénomination. En phytothérapie et en médecine populaire, on utilise depuis bien longtemps, les feuilles, l’écorce et les bourgeons pour soulager les symptômes, comme l’insuffisance veineuse chronique (IVC), pour renforcer les parois des vaisseaux sanguins certains troubles digestifs.
Mieux vaut prévenir que guérir
Les recommandations santé pour l’utilisation du marronnier d’Inde sont régulièrement employées pour soulager certains maux tels que :
- Troubles circulatoires
- Diarrhée
- Hémorroïdes
- Varices
Le marronnier d’Inde contient une molécule appelée aescine, qui produit un effet anti-inflammatoire et vasoconstricteur. Les graines, les feuilles, l’écorce et les fleurs non traitées contiennent également de l’esculine, qui elle, est toxique et peut augmenter le risque de saignement. L’aescine est un composé différent qui est considéré comme sûr. L’extrait de marronnier d’Inde ainsi traité convenablement élimine la toxine.
Insuffisance veineuse chronique, varices et autres troubles circulatoires
La recherche suggère que l’extrait de marronnier d’Inde pourrait être utile dans le traitement de l’IVC. Depuis une dizaine d’année désormais et grâce à de nombreux essais cliniques, ce composé a amélioré la douleur aux jambes, l’enflure et les démangeaisons chez les personnes atteintes d’insuffisance veineuse pendant une courte période. Les chercheurs en ont conclu que les preuves présentées indiquent que l’extrait de marronnier d’Inde est un traitement efficace et sûr à court terme pour cette pathologie. Un essai a indiqué que cette plante peut être aussi salutaire que le traitement par bas de compression notamment.
Hélas, les recherches n’ont pas pu donner davantage de résultats ; il manque encore des preuves pour soutenir l’impact bénéfique du marronnier d’Inde sur d’autres syndromes que l’IVC.
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Précautions à ne pas minimiser au sujet du marronnier d’Inde
L’extrait de marronnier d’Inde peut produire un certain nombre d’effets indésirables, notamment des démangeaisons, des nausées ou des problèmes gastro-intestinaux, des douleurs musculaires et des maux de tête.
Afin d’assurer son utilisation de manière sécurisante, assurez-vous de consulter votre médecin traitant dans le cadre d’un traitement d’une IVC ou un autre problème de santé chronique.
Les personnes atteintes d’une maladie rénale ou hépatique et de troubles hémorragiques doivent éviter le marronnier d’Inde.
Cette plante ne doit pas être combiné avec de l’aspirine et d’autres anticoagulants ou antiplaquettaires à moins d’être sous surveillance médicale, car cela pourrait accroître l’effet de ces médicaments.
Il est important de ne jamais ingérer une partie du marronnier d’Inde pure. L’empoisonnement causé par la plante non traitée, qui comprend ses feuilles, son écorce ou ses fleurs, peut mener à une intoxication.
Au lieu de cela, privilégier l’achat de compléments alimentaires. En cas de doute, abstenez-vous d’une récolte au naturel et tournez-vous vers l’achat de produits sûrs, car peu d’effets secondaires nocifs ont été signalés, même s’ils sont largement utilisés en Europe.
La plupart des compléments contiennent 20 à 120 milligrammes d’aescine et le dosage le plus couramment conseillé est une prise de 50 milligrammes deux ou trois fois par jour.
Gardez à l’esprit que les compléments n’ont pas été testés pour leur innocuité et en raison du fait qu’ils sont en grande partie moins réglementés. De ce fait, les enfants, femmes enceintes, mères allaitantes et toutes personnes ayant des problèmes de santé doivent demander conseils auprès de leur médecin avant automédication.